Tumeur du rein

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A qui s’adresse le traitement d'une tumeur du rein ?

La découverte d’une tumeur du rein peut se faire par hasard ou à partir de symptômes. Le bilan comprends une consultation avec un urologue. Certains examens complémentaires sont nécessaires comme un scanner qui permettra d’apporter des précisions.

Dans de rares cas, la nature bénigne de la tumeur est suspectée sur le scanner, il peut s’agir d’un oncocytome (cicatrice centrale typique) ou d’un angiomyolipe (tumeur bénigne contenant de la graisse). Une surveillance peut alors être proposée dans certaines conditions.

Le diagnostique anatomopathologies-pathologique peut passer dans de rares cas par une biopsie pré-opératoire et le plus souvent par le traitement chirurgical.

Enfin, lorsque la chirurgie n’est pas possible, certaines alternatives peuvent être discutées (cryothérapie, radiofréquence)

Comment se passe le traitement des tumeurs du rein

Surveillance

Pour qui ?

Oncocytome

Angiomyolipome de moins de 4 cm

 

Comment ?

Echographie

Scanner

 

Traitement chirurgical

Préparation

Une hygiène quotidienne suffit la semaine qui précède l’opération. Une douche plus propre avec un savon antiseptique prescrit par le chirurgien et délivré en pharmacie est nécessaire la veille au soir de l’intervention

Une dépilation ou un rasage peut être nécessaire.

L’entrée à la clinique se fait 2h avant l’intervention.

 

Anesthésie

Anesthésie générale.

 

Opération

Néphrectomie partielle
Il s’agit de l’ablation d’une partie plus ou moins importante du rein, permettant de retirer la tumeur tout en conservant la partie saine du rein du côté malade. Cette intervention est possible dans certaines conditions techniques. Elle peut être réalisée par chirurgie conventionnelle ouverte avec incision sous les côtes en avant ou entre les côtes sur le flanc (lombotomie). Elle peut être réalisée lorsque les conditions anatomiques le permettent, par coelioscopie robotique (chirurgie mini-invasive avec caméra et incision de petite taille).

Néphrectomie totale élargie
Il est possible de vivre normalement avec un seul rein. Lorsque la tumeur ne peut pas être retirée isolément, le rein est enlevé en entier. La glande surrénale au dessus du rein peut être conservée dans certains cas. Cette intervention est actuellement réalisée le plus souvent par coelioscopie. Une incision de petite taille permet le passage d’une caméra et d’autres incisions plus petites encore, celui des instruments. Une incision est élargie en fin d’intervention pour sortir le rein qui sera envoyé en analyse.

Durée de l’intervention

Entre 1h30 et 3 heures.

 

Séjour à la clinique

Entre 3 nuits (coelioscopie) et 5 à 6 nuits (chirurgie ouverte).

Après traitement des tumeurs du rein :

Surveillance

En cas d’augmentation de taille ou de modification de certains aspects de la tumeur, une biopsie ou un traitement chirurgical sera proposé.

Traitement chirurgical

La douleur est très modérée après coelioscopie, plus importante mais bien calmée, après lombotomie. Après coelioscopie, la présence de gaz dans le ventre après intervention, peut entraîner un inconfort voir une douleur dans les épaules, rapidement réversible et soulagée par les traitements habituels.

Les fils de suture se résorbent complètement en un mois et demi. Il n’est donc pas nécessaire de les enlever.

Les efforts physiques sont déconseillés pendant 1 mois.

Les bains sont déconseillés pendant 2 semaines et remplacés par des douches.

Une consultation de contrôle est prévue à un mois de l’intervention pour la cicatrisation, le scanner de contrôle et les résultats de l’analyse.

Le suivi de la fonction du ou des reins restants sera assuré en néphrologie. Des conseils d’hygiène de vie seront alors donnés pour protégé la fonction rénale.

Résultats du traitement tumeurs du rein :

Surveillance

Elle permet dans certains cas d’éviter une opération.

 

Traitement chirurgical

Le résultat dépend de plusieurs paramètres comme la taille ou l’agressivité initiale de la tumeur.

En cas de tumeur bénigne, la surveillance ultérieure sera limitée dans le temps et s’assurera de l’absence de récidive de la maladie.

En cas de tumeur maligne, aucun traitement complémentaire ne sera proposé si tout le cancer a pu être retiré. Dans d’autres cas, de nouveaux traitements immunologiques peuvent être proposés. Une surveillance sera organisée ensuite.

Aspects administratifs du traitement des tumeurs du rein

Prise en charge

Prise en charge par la Sécurité sociale.

Complément possible de prise en charge par la Mutuelle.

 

Arrêt de travail

De 2 à 4 semaines en fonction du travail, pris en charge par la Sécurité sociale.

Complications du traitement tumeurs du rein

La liste des complications se veut exhaustive et donc longue, au risque d’inquiéter inutilement le lecteur alors que celles-ci sont rares.

Surveillance

Pas de complications spécifiques. La surveillance doit être régulière pour ne pas méconnaître une évolution défavorable.

 

Traitement chirurgical

Hématome
Il peut être volumineux mais se résorber spontanément. Le saignement peut dans des cas extrêmes nécessiter un traitement radiologique ou chirurgical pour arrêter l’hémorragie.

Infection ou retard de cicatrisation
Un abcès intra-abdominal est rare.
Un retard de cicatrisation de la peau est rare.

Fistule urinaire
En cas de chirurgie partielle, l’étanchéité des voies urinaires peut être rompue, nécessitant parfois la pose d’une sonde urétérale ou vésicale pour tarir l’écoulement.

Insuffisance rénale
Après néphrectomie totale élargie ou plus rarement après chirurgie partielle, le fonctionnement du rein restant peut être insuffisant. Des précautions sont alors nécessaires et une dialyse peut exceptionnellement être proposée, temporairement ou à vie.

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